Les secrets d’une étude sur les conséquences d’un éventuel confinement ont été rendus publics ce mardi 28 avril 2020. Initiateur de cette recherche effectuée sur des populations, le Dr Mouhamadou Diop, économiste de formation y a relevé quelques conséquences majeures d’un confinement au Sénégal.
‘’Nous savons tous que plus de 48% des Sénégalais vivent sous le seuil de la pauvreté. Presque un sénégalais sur 2, selon des données de la Banque mondiale vit avec moins de 800 F Cfa par jour. Nous pensons que beaucoup de gens parlent de confinement, sans en connaître les conséquences’’, note l’économiste.
À preuve, dit-il, ‘’80% de notre économie tournent autour de l’informel. Et ce sont, ainsi, beaucoup d’activités qui vont s’arrêter dès qu’on entre en confinement’’, renseigne-t-il. En précisant, qu’on a déjà commencé à voir les conséquences de cette lutte contre la pandémie. Il s’agit, selon lui, d’une baisse de 1% au niveau du Pib (Produit intérieur brut)’’. Cela, poursuit-il, va s’accélérer. La particularité du Sénégal, nous sommes dans une économie dominée fortement par l’informel. Et confinement rime avec perte de gain. Il faut que les Sénégalais s’attendent à une perte énorme de gain.’’
‘’Il est aujourd’hui apparu que la majeure partie de nos compatriotes ignore les conséquences majeures de cette mesure’’, a signalé le Dr Diop qui estime que ‘’plus de 77% des familles enquêtées continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations’’.
Enseignant, maître assistant à l’Université de Genève (Belgique), il a pointé un doigt vers le secteur du transport et cette ruée vers les marchés. ‘’Au niveau du transport et les marchés, c’est un problème’’, a-t-il indiqué également.
‘’Nous savons tous que plus de 48% des Sénégalais vivent sous le seuil de la pauvreté. Presque un sénégalais sur 2, selon des données de la Banque mondiale vit avec moins de 800 F Cfa par jour. Nous pensons que beaucoup de gens parlent de confinement, sans en connaître les conséquences’’, note l’économiste.
À preuve, dit-il, ‘’80% de notre économie tournent autour de l’informel. Et ce sont, ainsi, beaucoup d’activités qui vont s’arrêter dès qu’on entre en confinement’’, renseigne-t-il. En précisant, qu’on a déjà commencé à voir les conséquences de cette lutte contre la pandémie. Il s’agit, selon lui, d’une baisse de 1% au niveau du Pib (Produit intérieur brut)’’. Cela, poursuit-il, va s’accélérer. La particularité du Sénégal, nous sommes dans une économie dominée fortement par l’informel. Et confinement rime avec perte de gain. Il faut que les Sénégalais s’attendent à une perte énorme de gain.’’
‘’Il est aujourd’hui apparu que la majeure partie de nos compatriotes ignore les conséquences majeures de cette mesure’’, a signalé le Dr Diop qui estime que ‘’plus de 77% des familles enquêtées continuent de vaquer tranquillement à leurs occupations’’.
Enseignant, maître assistant à l’Université de Genève (Belgique), il a pointé un doigt vers le secteur du transport et cette ruée vers les marchés. ‘’Au niveau du transport et les marchés, c’est un problème’’, a-t-il indiqué également.
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